La loi de Bioéthique du 2 août 2021 offre désormais la possibilité aux femmes âgées de 29 à 37 ans de congeler leurs ovocytes en l’absence d’indication médicale.

Pourquoi congeler ses ovocytes ?

La fertilité des femmes diminue progressivement après l’âge de 35 ans et devient très faible après l’âge de 40 ans, à la fois à cause de la diminution du stock et de la qualité des ovocytes. Ce phénomène naturel n’est pas synonyme de stérilité, et des grossesses spontanées ou en AMP peuvent être obtenues, mais la réalisation du projet parental peut devenir plus complexe au-delà de 35 ans. Dans les cas de projet parental incertain et lointain (au-delà de cet âge), la possibilité de préserver une partie de son « capital fertilité » en congelant ses ovocytes peut être discutée.

Ces ovocytes congelés peuvent être conservés de nombreuses années et offrent des chances de grossesse dépendant à la fois de leur nombre et de l’âge auquel ils ont été congelés. Il est cependant impossible de garantir le succès en cas de réutilisation. A noter que la congélation n’affecte généralement pas la qualité des ovocytes.

Les différentes étapes :

  • Consultation clinico-biologique
  • Consultation avec l'anesthésiste
  • Réalisation d'un bilan hormonal et échographique
  • Stimulation ovarienne (durée 12 jours, injections quotidiennes à domicile, échographies et prises de contrôles)
  • Ponction ovarienne (anesthésie, hospitalisation d'une journée)

La patiente, et elle seule, peut décider du devenir de ses ovocytes. L’âge limite de réutilisation est fixé par la loi à 45 ans, sous réserve de l’absence de contre-indication médicale.

Une relance annuelle est envoyée afin de connaitre votre souhait vis-à-vis de vos ovocytes congelés (poursuite de la conservation, destruction, dons à d’autres personnes avec un projet parental ou don à la recherche). Il est obligatoire d’y répondre et de nous informer de tout changement de coordonnées.

Les traitements et actes médicaux liés à la congélation des ovocytes sont intégralement pris en charge par l’assurance maladie. Seuls les frais annuels de conservation restent à votre charge (environ 45€ par an).