Les critères diagnostiques du TA sont établis par les instances médicales internationales et à travers des outils de classification comme la DSM (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorder) et CIM (Classification Internationale des Maladies). Il correspond à des difficultés significatives dans un ou plusieurs domaines disciplinaires : lecture, orthographe et mathématiques et génère un décalage important par rapport aux exigences de la norme académique. Plus globalement, le TA touche les autres domaines du fonctionnement neuropsychologique comme le langage oral, les praxies, les gnosies, la mémoire, l’attention et les fonctions exécutives (FE). Ainsi, il peut se définir comme la non installation ou la désorganisation d’une fonction durant le développement de l’enfant. Il est rare et durable car il persiste malgré une prise en charge adaptée. 3% à 5% des enfants d’une classe d’âge sont concernés et 1% des enfants présentent une forme sévère.

Les TA sont classés selon leur étiologie. On peut distinguer les troubles acquis des troubles développementaux. Les premiers surviennent de façon brutale et génère une cassure dans l’évolution normale de l’élève. Les seconds peuvent être constitués des troubles spécifiques qui correspondent une carence neuro-développementale primaire parmi lesquelles, on trouve les pathologies « types dys-», et les troubles secondaires visibles, par exemple, dans le cadre des pathologies génétiques (X-fragile, syndrome de Noonan).