Déroulement du DPI - 2. préparation du cycle de DPI après acceptation de la demande

Publié le 6 décembre 2013 Mis à jour le 26 décembre 2019
Mise au point génétique
Même si la pathologie a été identifiée chez un ou les deux membres du couple, il est indispensable que l’équipe du laboratoire de génétique réalise la mise au point du diagnostic qui sera utilisé sur les embryons obtenus lors du cycle de DPI. Pour cela, il est nécessaire de réaliser des prises de sang chez les membres du couple, voire chez leurs parents dans certains cas (si cela est possible). L’absence de prélèvement d’un apparenté peut conduire dans certains cas à l’impossibilité de réalisation d’un DPI. Dans tous les cas, cette étape technique est indispensable pour assurer la qualité du diagnostic génétique à venir sur les embryons. Un délai de six mois est généralement nécessaire pour cette étape de mise au point. Selon l’indication et les difficultés rencontrées, il peut cependant être plus long ou plus court.

Confirmation de la faisabilité du cycle de fécondation in vitro
Les examens biologiques préalables à la FIV, tels que le spermogramme ou le bilan ovarien, devront éventuellement être réactualisés s’ils datent de plusieurs mois ou années. Les gynécologues peuvent dans certains cas prescrire également des explorations utérines (hystéroscopie, test de transfert).

Une fois la technique de DPI mise au point, le couple vient pour une consultation pluridisciplinaire au CHU de Nantes, au cours de laquelle il rencontre successivement :
 
  • le généticien agréé pour l’analyse génétique sur cellules embryonnaire humaine prélevée in vitro. Celui-ci informe le couple des différentes phases du diagnostic génétique et du degré de fiabilité des analyses. La possibilité de recourir au Diagnostic Pré Natal (DPN) en cas de grossesse débutante à l’issue du DPI est également évoquée;
  • le biologiste AMP agréé responsable de la fécondation in vitro et du prélèvement de cellules embryonnaires;
  • le gynécologue responsable de la partie clinique de l’AMP (stimulation, ponction, transfert embryonnaire);
  • la sage femme qui participe au suivi de la stimulation et du traitement;
  • l’anesthésiste, en prévision de l’anesthésie le jour de la ponction ovocytaire.
L’ensemble des praticiens agréés pour les activités cliniques ou biologiques précisent au couple les contraintes médicales et techniques qui permettront d'aboutir au diagnostic.