Cancers de l'enfant et de l'adolescent – oncopédiatrie

Publié le 2 juin 2016 Mis à jour le 28 octobre 2021
Le cancer chez l’enfant est une maladie rare qui représente 1% des cancers. Les cancers les plus fréquents chez les jeunes sont les cancers du sang (leucémie, lymphome) et les cancers du cerveau (tumeur cérébrale). Parallèlement à ces tumeurs, on retrouve, avant l’âge de cinq ans, des tumeurs solides plus fréquentes tels que le neuroblastome et le néphroblastome, les sarcomes restant rares.

À côté de la prise en charge médicale, des efforts de plus en plus importants sont réalisés pour coordonner les soins, afin que les enfants puissent rester le plus souvent possible à domicile, mais également pour accompagner, informer et aider les familles.

Avec environ 2.000 nouveaux cas par an en France, les cancers chez l’enfant sont des maladies très particulières, différentes des cancers qui surviennent chez les adultes. Ces cancers sont rarement héréditaires.

Les cancers qui surviennent chez les adolescents, entre 15 et 19 ans, sont essentiellement des maladies du sang (lymphomes, leucémies), des cancers de la thyroïde et des cancers des os.

Les cancers qui surviennent chez des enfants sont pris en charge dans des services spécialisés, par des médecins oncopédiatres, spécialisés à la fois en pédiatrie (médecine de l’enfant) et en oncologie (maladies cancéreuses), et par des chirurgiens pédiatres spécialisés en oncologie.

Les traitements
Des progrès très importants ont été réalisés au cours des dernières années dans les traitements des cancers, permettant d’aboutir à une guérison de la maladie de plus en plus fréquente, dans une majorité des cas.

Différents traitements peuvent être proposés aux enfants atteints de cancer:
 
  • une chimiothérapie, administrée par voie intraveineuse, avant ou après la chirurgie selon les cas;
     
  • une radiothérapie qui, ciblée vers la ou les régions atteintes, utilise des radiations pour détruire les cellules cancéreuses;
     
  • la chirurgie qui permet de retirer la tumeur – lorsqu’il s’agit d’une tumeur solide – au cours d’une intervention chirurgicale. De nouvelles techniques sont possibles, telles que la cœlioscopie ou la CHIP (chimiothérapie hyperthermique intrapéritonéale);
     
  • la greffe de moelle de cellules souches hématopoïétiques (traitement des leucémies) qui consiste, dans un premier temps, à faire une chimiothérapie intensive ou une radiothérapie dans certains cas, pour détruire toutes les cellules souches de l’enfant. Puis, les cellules souches hématopoïétiques du donneur sont injectées par perfusion intraveineuse. Dans les semaines qui suivent, ces cellules colonisent la moelle osseuse, se multiplient et se transforment en cellules sanguines saines (avec globules blancs, globules rouges et plaquettes).

Les traitements anticancéreux comme la chimiothérapie et la radiothérapie peuvent avoir des répercussions sur le fonctionnement de l’organisme, comme par exemple les troubles de la fertilité et de la reproduction. Actuellement, des prélèvements chirurgicaux de gonades (testicule ou ovaire) sont proposés aux familles qui le souhaitent dans des cas où la fertilité risque d’être compromise par les différents traitements.
 

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