Publié le 17 octobre 2011 Mis à jour le 5 avril 2017

Cet examen de laboratoire implique l'homme et la femme. Il fournit des informations sur le comportement des spermatozoïdes dans la glaire cervicale après un rapport sexuel.

Il consiste à prélever un peu de mucus cervical au cours d'un examen gynécologique courant.

Le test post-coïtal doit être effectué en période pré-ovulatoire, c'est-à-dire un jour ou deux avant la date prévue de l'ovulation. Pour déterminer précisément cette période, des dosages hormonaux s'avèrent nécessaires, le plus souvent associés à un traitement médicamenteux pour stimuler l'ovulation. Dans les heures qui suivent un rapport sexuel (entre six et douze heures), la patiente doit se rendre au cabinet de gynécologie. Dès que le prélèvement de glaire est réalisé, le médecin l'examine au microscope. Les paramètres étudiés sont les suivants: qualité de la glaire (abondance, transparence, viscosité) et le nombre de spermatozoïdes mobiles. Le test est considéré comme positif si la glaire est abondante, transparente et si les spermatozoïdes observés sont nombreux et mobiles-progressifs. Un tel résultat est rassurant car rien ne semble s'opposer à l'entrée des spermatozoïdes dans l'utérus. À l'inverse, le test est jugé négatif si, malgré une glaire de bonne qualité, les spermatozoïdes sont absents ou immobiles. Lorsqu'une glaire de mauvaise qualité peu favorable au déplacement des spermatozoïdes est à l'origine d'un test négatif, un nouvel examen peut être demandé au cours d'un cycle ultérieur.