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Centre de traitement des endoscopes - un robot dans les couloirs
Ouvert en mars 2013, le centre de traitement des endoscopes souples thermosensibles (Cetres) traite les endoscopes utilisés en hépato-gastro-entérologie, urologie, ORL et anesthésie-réanimations de façon optimisée.
La centralisation permet : une professionnalisation des compétences (six aides-soignants allient formations théoriques et pratiques et expérience antérieure dans les unités de soins) ; une mécanisation accrue (matériel spécialisé de pointe et capacité de stockage pour réguler les activités et la rotation des endoscopes) ; une traçabilité améliorée (prochainement informatisée) ; un suivi technique optimisé ; un suivi microbiologique facilité ; une veille technologique permanente et un suivi du parc des endoscopes renforcé en collaboration avec le service biomédical et les industriels.
Situé au 5e étage de l’aile Nord B, le Cetres permet de diminuer l’incidence des non-conformités des contrôles bactériologiques et ainsi le taux de séquestration des endoscopes.
La rotation des endoscopes entre le Cetres et les services est réalisée par des verticalités et des itinéraires définis. Basée sur la programmation des actes, elle est essentielle au succès de cette centralisation. Elle est assurée à la fois par des navettes pluriquotidiennes réalisées par l’équipe institutionnelle des coursiers, mais aussi par les agents du Cetres.
Betty roule pour les endoscopes
Depuis début 2014, un curieux engin circule dans les services de l’Hôtel-Dieu. Baptisé "Betty", c’est un robot futé qui transporte les endoscopes entre leur centre de traitement et leurs utilisateurs.
Après une phase d’essai commencée en octobre 2013, c’est désormais un robot qui transporte les endoscopes vers la réanimation médicale et le 2e étage de l’Hôtel-Dieu. À l’aller, Betty fournit aux services des endoscopes stériles, au retour elle rapporte les appareils utilisés qui seront stérilisés au 5e étage, dans le centre de traitement des endoscopes (Cetres).
Le robot se déplace tout seul dans les couloirs des services qu’il a déjà reconnus. Sa programmation est simple: l’expéditeur sélectionne parmi les points de livraisons répertoriés celui qui l’intéresse, il remplit l’armoire sécurisée puis envoie le robot vers sa destination. L’itinéraire de ce dernier est suivi par le Cetres via un plan de localisation qui peut être installé dans n’importe quel ordinateur du CHU.
Depuis 2014, des robots se promènent dans les couloirs du CHU de Nantes. Ils servent à transporter les endoscopes entre le centre de traitement et les services.
"1400 km par an pour les deux robots collaboratifs qui prennent les ascenseurs et téléphonent lors de leur arrivée sur les sites d’endoscopie. 100 courses par mois. Ils ont quasi remplacé les coursiers humains. On ne pourrait plus fonctionner sans nos robots du fait de l’éloignement de nos sites de consultations sur plusieurs étages et l’éloignement des BO pour l’endoscopie sous AG. Leurs trajets sont visualisables sur écran. Notre équipe est opérationnelle pour gérer les pannes non bloquantes." rajoute le Pr Pelletier
Depuis début 2014, un curieux engin circule dans les services de l’Hôtel-Dieu. Baptisé "Betty", c’est un robot futé qui transporte les endoscopes entre leur centre de traitement et leurs utilisateurs.
Après une phase d’essai commencée en octobre 2013, c’est désormais un robot qui transporte les endoscopes vers la réanimation médicale et le 2e étage de l’Hôtel-Dieu. À l’aller, Betty fournit aux services des endoscopes stériles, au retour elle rapporte les appareils utilisés qui seront stérilisés au 5e étage, dans le centre de traitement des endoscopes (Cetres).
Le robot se déplace tout seul dans les couloirs des services qu’il a déjà reconnus. Sa programmation est simple: l’expéditeur sélectionne parmi les points de livraisons répertoriés celui qui l’intéresse, il remplit l’armoire sécurisée puis envoie le robot vers sa destination. L’itinéraire de ce dernier est suivi par le Cetres via un plan de localisation qui peut être installé dans n’importe quel ordinateur du CHU.
"1400 km par an pour les deux robots collaboratifs qui prennent les ascenseurs et téléphonent lors de leur arrivée sur les sites d’endoscopie. 100 courses par mois. Ils ont quasi remplacé les coursiers humains. On ne pourrait plus fonctionner sans nos robots du fait de l’éloignement de nos sites de consultations sur plusieurs étages et l’éloignement des BO pour l’endoscopie sous AG. Leurs trajets sont visualisables sur écran. Notre équipe est opérationnelle pour gérer les pannes non bloquantes." rajoute le Pr Pelletier
Trois ascenseurs permettent au robot de changer de niveau: il lui suffit de s’approcher de la porte pour prendre la main sur l’ascenseur entre ses étages de départ et d’arrivée.
La machine s’arrête et se détourne si elle rencontre un obstacle. Elle peut aussi être immobilisée à l’aide d’un bouton "arrêt d’urgence" si elle gêne le passage. On peut alors la déplacer manuellement, comme un chariot, pour qu’elle retrouve sa trajectoire et reprenne automatiquement sa route après quelques secondes d’analyse.
Une livraison vers le bloc opératoire et la réanimation chirurgicale du PTMC est prévue au 1er trimestre 2015.
La machine s’arrête et se détourne si elle rencontre un obstacle. Elle peut aussi être immobilisée à l’aide d’un bouton "arrêt d’urgence" si elle gêne le passage. On peut alors la déplacer manuellement, comme un chariot, pour qu’elle retrouve sa trajectoire et reprenne automatiquement sa route après quelques secondes d’analyse.
Une livraison vers le bloc opératoire et la réanimation chirurgicale du PTMC est prévue au 1er trimestre 2015.
Le destinataire reçoit un courriel – et bientôt un appel. Il n’a plus qu’à attendre le robot et s’identifier sur l’appareil au moyen de sa carte professionnelle pour pouvoir se servir dans l’armoire ou l’un des tiroirs de la machine.