l’IHU nantais résolument orienté vers l’innovation biomédicale et ses développements économiques

Publié le 24 février 2011 Mis à jour le 14 septembre 2011
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le 24 février 2011

Le cahier des charges de l’appel d’offres IHU des investissements d’avenir met en avant l’exigence de valorisation, la capacité d’innovation et le retour sur investissement des candidats à l’IHU, en les présentant comme des paramètres clés de l’évaluation.

Le projet d'institut hospitalo-universitaire (IHU) « centre européen des sciences de la transplantation et de l'immunothérapie » (TSI-IHU) remplit tout particulièrement ces conditions. Il fédère les acteurs de la valorisation au profit de son activité d'innovation. Le Pr Magali Giral, responsable scientifique de la cohorte et de la biocollection Divat, directrice de l'innovation biomédicale pour l'IHU, et Jean-François Balducchi, délégué général d'Atlanpole, directeur de la valorisation économique et des partenariats public-privé pour l'IHU, coordonnent désormais la valorisation, linnovation et les partenariats public-privé au directoire de l'IHU. Ces dirigeants s'appuient sur l'expertise et les compétences d'Atlanpole, associées à celles des cellules de valorisation du CHU et de l'Université de Nantes. Les chercheurs de l'IHU ont une forte culture et une expérience avérée de valorisation à leur actif, plus de 30 brevets, 9 entreprises créées en 10 ans, 200 emplois hautement qualifiés et près de 48 millions d'euros levés entre 2005 et 2009. La future SATT interrégionale «Ouest Valorisation », portée par les PRES UNAM et l'Université Européenne de Bretagne, dédiée à l'accompagnement au transfert économique des innovations, renforcera ce dispositif.

 

« Les savoir-faire et les plateformes de recherche fondamentale, préclinique et clinique de l'IHU sont uniques en France. La mutualisation des forces de valorisation existantes nous apporte la puissance nécessaire pour transformer rapidement les découvertes scientifiques en innovation », déclare Jean-François Balducchi, délégué général d'Atlanpole. « Le modèle d'innovation promu par l'IHU existe à Nantes depuis près de 20 ans, il repose sur la création ou l'incubation de start-up de biotechnologie à partir des découvertes scientifiques du site. Financées par des capitaux privés, ces start-up prennent en charge les premières étapes du développement économique. En cas de succès, ces biotechnologies peuvent être directement cotées en bourse comme Vivalis afin de poursuivre leur croissance en propre, ou bien se lier à la Big Pharma pour les dernières étapes de valorisation économique. Ce modèle de valorisation est désormais au cœur de la stratégie R&D des Big Pharmas et se déploie à l'échelle internationale pour la découverte de nouveaux médicaments. En France, Nantes est donc bien dans la course !...».

 

Les premiers partenariats, dans le cadre du dépôt officiel du document de réponse à l'appel d'offres IHU, ont été signés avec les groupes pharmaceutiques internationaux dont Novartis et Roche, mais aussi avec des collectivités territoriales (Région Pays de Loire et Nantes Métropole), des associations (AFM, Vaincre la Muco') et des entreprises de biopharmacie parmi lesquelles LFB et le Groupe Grimaud. La liste s'étoffe au regard des multiples applications biotechnologiques qui découlent des travaux de l'IHU, en particulier ceux concernant les cellules souches, le développement d'un porc à usage médical pour notamment la xénogreffe de cornée et d'îlots pancréatiques dans le diabète de type I (un nouveau projet de taille européenne en partenariat avec le Groupe Grimaud et Hypharm), les thérapies géniques et cellulaires, les tests diagnostiques pour une médecine personnalisée, ou encore la télémédecine pour le suivi des personnes transplantées. Ces applications auront un impact majeur dans les cinq prochaines années sur les plans médical et économique. (...)

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