Cofinancée par le CHU de Nantes et le Département de Loire-Atlantique, l'unité assure chaque année 2 500 consultations, dont 1000 pour de nouvelles patientes, parmi lesquelles plus de 500 sont en situation de précarité sociale et 380 issues d'un pays étranger.
Elles sont adressées par les urgences gynécologiques, les autres services de soins notamment la PMI, la Pass et l'unité d'addictologie de liaison, les services sociaux, le réseau associatif.
Les femmes bénéficient des soins, d' une écoute, des conseils ou une orientation vers les structures adaptées.
L'unité fait partie d'un réseau qui réunit, entre autres, SOS femmes, l'association
France victimes 44, le centre interculturel de documentation, le centre d'information sur les droits des femmes (CIDF), Gynécologie sans frontières, l'association santé migrants de Loire-Atlantique (Asamla).
L'Ugomps assure le suivi des grossesses de femmes fragilisées souvent très jeunes, isolées, toxicomanes ou victimes de violence intrafamiliale et peut proposer un suivi gynécologique à des femmes socialement marginalisées.
L'unité prend aussi en charge les victimes de violences physiques ou morales et spécifiquement, et grâce à une unité innovante qui a impulsé une dynamique nationale, les femmes africaines ayant subi des
mutilations sexuelles :
"Une fois par mois, un groupe de parole se réunit avec des femmes africaines ; lorsqu'on va vers elles, qu'on leur tend la main, elles témoignent volontiers. Nous leur proposons la chirurgie de réparation clitoridienne et faisons de la prévention auprès des mères de petites filles, pour que ces dernières ne soient pas victimes à leur tour".
Autre prise en charge de l'Ugomps : celle des victimes de violences conjugales, lourd de conséquences pour les couples et leurs enfants.