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Publié le 16 mai 2011–Mis à jour le 4 septembre 2019
Depuis le mois de mai 2010, le service d'imagerie est équipé d'un outil d’imagerie médicale trouvant de multiples applications dans l’évaluation des structures dento-maxillaires et faciales.
Depuis le mois de mai 2010, le service d'imagerie est équipé d'un cone beam, appareil de tomographie volumique numérisée par faisceau conique : un nouvel outil d'imagerie médicale trouvant de multiples applications dans l'évaluation des structures dento-maxillaires et faciales.
Plus précis qu'une radiographie panoramique et moins irradiant que le scanner classique, le cone beam réalise des clichés des tissus minéralisés du crâne (os et dents) dans tous les plans de l'espace, offrant la possibilité d'une reconstruction informatique en trois dimensions. Il utilise un faisceau conique ouvert qui lui permet de balayer l'ensemble du volume à radiographier en un seul passage, à l'inverse du scanner traditionnel qui pour sa part effectue des coupes linéaires par de multiples rotations.
Entre panoramique et scanner Ce nouvel appareil offre donc une résolution d'image supérieure à celle du scanner et permet d'identifier fractures, kystes, lésions osseuses ou corps étrangers. L'appareil a cependant ses limites, il ne permet pas notamment de mesures de densité ni d'examen des tissus mous.
Sa dosimétrie (exposition aux rayons ionisants) se situe globalement entre celle du panoramique et celle du scanner traditionnel, avec des doses pouvant varier de 1,5 à 12 par rapport au scanner et de 4 à 42 par rapport au panoramique en fonction des appareils et de la résolution utilisée. C'est pourquoi le panoramique reste privilégié en première intention, tandis que, selon les recommandations de la haute autorité de santé, le cone beam est indiqué dans certains cas précis en implantologie dentaire, en endodontie, en chirurgie buccale, en chirurgie maxillo-faciale et traumatologie, en orthopédie dento-faciale.
ORL, orthopédie et recherche Enfin des études montrent la faisabilité d'examen des sinus ou de l'appareil auditif en ORL ou encore en orthopédie pour certains examens articulaires du poignet ou de la cheville : la disponibilité de l'appareil vient compenser un fonctionnement et une configuration peu adaptés. Le cone beam permet aussi de développer des programmes de recherche dans le domaine des tissus de soutien et des tissus osseux.
Guides chirurgicaux Si elle n'apporte pas de réel avantage en terme de diagnostic, la modélisation en trois dimensions peut permettre l'élaboration de guides chirurgicaux. Assisté par informatique, le praticien va ainsi créer avec précision un dispositif permettant, dans le cas de l'implantologie, de fixer la prothèse dentaire en tenant compte de la morphologie du patient, comme par exemple dans le cas d'une masse osseuse réduite.