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Technicité et compétence au service des grands brûlés
Accident domestique ou professionnel, incendie… Les causes de brûlures sont multiples. De la plus légère à la plus grave, c’est une équipe pluridisciplinaire du Centre de traitement des brûlés du CHU de Nantes qui prend en charge toutes ces victimes.
Chaque année, en France, plus de 400 000 personnes sont victimes de brûlures de divers degrés et 9 000 sont hospitalisées pour ce motif. Parmi ces patients de service hospitalier, environ 1/3 sont des jeunes enfants âgés de moins de 5 ans.
Au Centre de traitement des brûlés (CTB) du CHU une dizaine de métiers se côtoient au service des patients : infirmiers, aides-soignants, chirurgiens plasticiens, anesthésistes-réanimateurs, kinésithérapeute, assistante sociale, psychologue, puériculteurs, auxiliaires de puériculture… ils travaillent dans les différents secteurs : hospitalisation conventionnelle, réanimation, bloc opératoire et consultation.
Sauver la peau pour sauver la vie
Pour le Pr Pierre Perrot, chef du service de chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique et du centre des brûlés : « la prise en charge du patient brûlé est complexe, avec des pansements lourds, la problématique de la douleur est également au cœur de nos préoccupations. La brûlure est un des traumatismes les plus sévères que peut subir le corps humain. Quand la brûlure est superficielle, le patient va guérir en moins de 15 jours avec des pansements quotidiens. En revanche, si la brûlure est profonde (2e degré profond et 3e degré) les chirurgiens plasticiens remplacent les brûlures par des greffes de peau. Quand la brûlure est pro- fonde et étendue, le pronostic vital du patient peut être engagé et les anesthésistes-réanimateurs vont devoir traiter toutes les complications liées à la brûlure et aux chirurgies nécessaires pour sauver le patient : c’est un travail en binôme entre chirurgien plasticien et réanimateur spécialisé. Après cette phase aiguë, des chirurgies réparatrices sont parfois nécessaires. »
La prise en charge des grands brûlés implique donc un suivi sur plusieurs années, en particulier chez les enfants jusqu’à la fin de leur croissance. Le parcours est long, jalonné de plusieurs interventions chirurgicales. Après avoir quitté l’hôpital, les grands brûlés intègrent généralement un centre de rééducation où ils réapprennent, peu à peu, à retrouver les gestes du quotidien. Le CHU de Nantes travaille en lien étroit avec le centre de Kerpape (Ploemeur). Réapprendre à vivre avec la brûlure est l’ultime étape vers la guérison.
Chaque année, en France, plus de 400 000 personnes sont victimes de brûlures de divers degrés et 9 000 sont hospitalisées pour ce motif. Parmi ces patients de service hospitalier, environ 1/3 sont des jeunes enfants âgés de moins de 5 ans.
Au Centre de traitement des brûlés (CTB) du CHU une dizaine de métiers se côtoient au service des patients : infirmiers, aides-soignants, chirurgiens plasticiens, anesthésistes-réanimateurs, kinésithérapeute, assistante sociale, psychologue, puériculteurs, auxiliaires de puériculture… ils travaillent dans les différents secteurs : hospitalisation conventionnelle, réanimation, bloc opératoire et consultation.
Sauver la peau pour sauver la vie
Pour le Pr Pierre Perrot, chef du service de chirurgie plastique, reconstructrice et esthétique et du centre des brûlés : « la prise en charge du patient brûlé est complexe, avec des pansements lourds, la problématique de la douleur est également au cœur de nos préoccupations. La brûlure est un des traumatismes les plus sévères que peut subir le corps humain. Quand la brûlure est superficielle, le patient va guérir en moins de 15 jours avec des pansements quotidiens. En revanche, si la brûlure est profonde (2e degré profond et 3e degré) les chirurgiens plasticiens remplacent les brûlures par des greffes de peau. Quand la brûlure est pro- fonde et étendue, le pronostic vital du patient peut être engagé et les anesthésistes-réanimateurs vont devoir traiter toutes les complications liées à la brûlure et aux chirurgies nécessaires pour sauver le patient : c’est un travail en binôme entre chirurgien plasticien et réanimateur spécialisé. Après cette phase aiguë, des chirurgies réparatrices sont parfois nécessaires. »
La prise en charge des grands brûlés implique donc un suivi sur plusieurs années, en particulier chez les enfants jusqu’à la fin de leur croissance. Le parcours est long, jalonné de plusieurs interventions chirurgicales. Après avoir quitté l’hôpital, les grands brûlés intègrent généralement un centre de rééducation où ils réapprennent, peu à peu, à retrouver les gestes du quotidien. Le CHU de Nantes travaille en lien étroit avec le centre de Kerpape (Ploemeur). Réapprendre à vivre avec la brûlure est l’ultime étape vers la guérison.