ostéotomie du maxillaire

Publié le 27 janvier 2009 Mis à jour le 28 janvier 2015

Elle consiste à couper les maxillaires supérieures en passant à travers les sinus, au-dessus de l'extrémité des racines des dents. La cloison nasale est elle aussi coupée dans sa portion la plus basse.

Ces découpes se font à la scie oscillante, sous irrigation d'eau. Pour aborder l'os, le chirurgien incise au bistouri dans le vestibule buccal supérieur, et décolle la muqueuse de l'os, sur les maxillaires et au niveau du plancher des fosses nasales. Il est difficile de comprendre cela sans avoir suivi des études médicales, mais ce décollement est facile.

Une fois ces découpes faites, l'arcade dentaire supérieure est complètement libre, attachée au reste de la face par la muqueuse et un pédicule vasculaire en arrière. Le chirurgien va avancer, reculer, abaisser ou ascensionner (avec raccourcissement de la berge osseuse supérieure) le maxillaire, et le fixer avec des plaques et du fil métallique dans la position qu'il désire.

Les muqueuses sont suturées avec du fil résorbable.

Cette intervention présente peu de risque, mis à part le risque de couper une racine dentaire.

Illustration du déplacement du maxillaire supérieur.
Une fois libéré, le maxillaire peut être avancé, reculé, ascensionné, abaissé...
La fixation se fait avec des plaques ou des vis.



 

Tracé de l'incision en bouche


 

    

 Vue clinique préopératoire : la lèvre supérieure semble courte, les incisives sont visibles au repos, les lèvres ne se touchent pas. Au sourire, il existe un découvrement excessif de la gencive, on parle de sourire gingival.


 

     

Le bilan préopératoire qui montre qu'il faut ascensionner le maxillaire supérieur.



    

Le résultat clinique postopératoire : (avec une autre coupe de cheveux) les lèvres entrent naturellement en contact, le sourire est "normalisé".



Pour illustration, la radiographie postpératoire.