Radiologie interventionnelle 


De quoi s’agit-il ?

Votre état de santé nécessite de vous faire un drainage. Ceci consiste à placer un tube souple, appelé « drain » au travers de la peau pour vider ce qu’on appelle une collection (accumulation de liquide) ou un abcès. Le positionnement du drain sera guidé sous contrôle radiologique (échographie, scanner ou radioscopie).

Le déroulement de l’acte radiologique

Le drainage sera effectué sous anesthésie locale le plus souvent. Votre coopération est essentielle : elle contribuera à la rapidité du geste de ponction et diminuera les risques de douleur et de complications. Vous devez rester immobile pendant l’ensemble de la procédure et arrêter de respirer si le radiologue vous le demande.
Le contrôle par des images permet de déterminer précisément le point d’entrée du drain et son trajet. Le calibre et la forme du drain dépendront de la nature du liquide à évacuer.
Après une petite incision de la peau (moins d’un cm), le positionnement du drain prend quelques minutes. Le geste est un peu désagréable mais l’anesthésie locale le rend très supportable.
La bonne position du drain est ensuite vérifiée par un contrôle radiologique. Le drain est ensuite fixé à la peau par un ou plusieurs fils. On le relie à un flacon ou à un sac en plastique et la petite incision est recouverte d’un pansement stérile.

Dès le retour dans votre chambre

Vous serez surveillé attentivement par des infirmières qui auront reçu les instructions nécessaires. On vous indiquera quand vous pourrez manger et com bien de temps vous devrez rester allongé.
Le drain sera laissé en place plusieurs jours et rincé si nécessaire. Votre médecin et le radiologue jugeront également de la nécessité d’un contrôle radiologique. Ils décideront du moment où le drain pourra être retiré, une fois la collection évacuée. Ce retrait est très rapide (quelques secondes). Ce moment est un peu désagréable, mais pas réellement douloureux.

Quels sont les complications possibles

Le drain peut se boucher, sortir de la collection, voire être arraché. Il faudra alors le réinstaller sous contrôle radiologique, si nécessaire sous anesthésie locale.
– les complications graves sont exceptionnelles: la blessure de la paroi du tube digestif peut rendre nécessaire une intervention chirurgicale ; la blessure d’un vaisseau peut entraîner une hémorragie et nécessiter des transfusions de sang ou de dérivés sanguins, et exceptionnellement une intervention.
– une surinfection est toujours possible.