Le cheval, partenaire d'évasion pour les enfants souffrant d'un cancer

Publié le 2 mai 2017 Mis à jour le 4 mai 2017
Date(s)

le 20 mai 2017

Lieu(x)
Haras National
Parc départemental de l'Isle Briand
49220 Le Lion-d'Angers

Participation d'enfants malades à une manifestation sportive de haut niveau, le Grand National, concours d'équitation.

L'institut français du cheval et de l'équitation (IFCE) organise, en lien avec l'association Marie rêves et espoir une journée de découverte au Lion d'Angers le samedi 20 mai 2017.

40 enfants atteints de cancers, accompagnés de leurs proches, ont rendez-vous au parc départemental de l’Isle Briand pour :
  • un atelier poneys et chevaux de trait : travail sensoriel, portage, attelage
  • la découverte de l’unité poulinage du haras
  • la découverte du parcours de cross pendant l’épreuve
  • une séance de dédicaces et de photos avec les champions olympiques
  • une remise de cadeaux

Le Dr Stéphanie Bordenave, oncologue médical au CHU de Nantes et à l'ICO, présente lors de cet événement, portera une étude pilote de thérapie avec médiation équine pour la réhabilitation dans l'après-cancer (enfants, AJA et adultes) en collaboration avec le Pr Angélique Bonnaud-Antignac responsable du département d’onco-psychologie à l’ICO sur l’impact de cette approche en terme de qualité de vie pour les patients.

Le cheval et le patient atteint de cancer, réflexion pour une approche complémentaire

L’équithérapie, encore appelée «thérapie avec le cheval» est une approche encore peu développée dans le domaine de la réadaptation pour les affections somatiques sévères, notamment en cancérologie. Et pourtant...

Le cheval ne juge pas. Cela ne signifie pas qu’il soit neutre. Son extrême sensibilité, sa perméabilité à l’environnement émotionnel, en font un partenaire privilégié dans la médiation. Le comportement de l’homme conditionne celui de l’animal, et réciproquement. Il est classique de dire que le cheval, dans son attitude, devient le miroir de l’homme.

L'équitation est une pratique sportive qui peut se pratiquer à pied, ou montée sur l’animal, à cru, ou plus confortablement avec une selle. Il existe autant d’expériences psychomotrices et sensorielles que d’approches potentielles de l’animal.

Le cheval suscite en outre fréquemment peur et fascination. La fascination est motrice, la peur, inhibitrice. Surpasser la peur du cheval, c’est aussi surpasser sa propre peur.


Partenaires :
CHU d'Angers
Institut de cancérologie de l'Ouest (ICO)
La Ligue contre le cancer