Peut-on se baser sur la sérologie pour éviter de faire la seconde dose de vaccin ou au contraire pour faire une troisième dose de vaccin ?

Oui, mais seulement pour les personnes jamais vaccinées : dans ce cas de figure, une sérologie positive reflète un antécédent d’infection si bien qu’une seule dose de vaccin suffit pour obtenir une forte immunité (même si l’infection est très ancienne et même si la sérologie entretemps est devenue négative). Le ministère recommande tout de même une dose de rappel 5 mois après cette 1re dose de vaccin.

Non, dans tous les autres cas de figure. Malgré ce que peuvent faire penser certains laboratoires d’analyse médicale, il n’y a pas de seuil d’anticorps permettant d’affirmer que vous êtes protégés ou non protégés vis-à-vis de la maladie. Et même si à un temps T, un fort taux d’anticorps peut refléter l’immunité contre la maladie, cela n’est pas synonyme de protection durable ou de protection élargie sur tel ou tel variant. Si vous démarrez votre primovaccination, il faut la terminer ; si votre précédente dose de vaccin ou votre précédente infection remonte à plus de 5 mois, il faut faire une dose de rappel pour booster et donc renforcer et prolonger l’immunité protectrice.

Faut-il faire une 3e dose de primovaccination si la sérologie faite après 2 doses est négative ?

Non, on ne se base pas sur la sérologie pour faire une dose supplémentaire de vaccin. On peut avoir une sérologie négative ou faiblement positive mais avoir tout de même des anticorps neutralisant le virus et/ou une forte immunité due aux cellules immunitaires, ce que l’on ne peut pas mesurer en biologie courante.

Pour certaines personnes immunodéprimées, dont on sait qu’elles ont un risque important de mal répondre à la vaccination, l’administration d’une 3e dose de vaccin est systématique.