Publié le 30 août 2011 Mis à jour le 26 septembre 2012

La prévalence du syndrome du QT long varie entre 1 individu sur 2.000 et 1 individu sur 5.000 selon les études.

Une prédominance féminine est observée dans toutes les études de grandes cohortes, environ 2/3 des patients présentant un QT long sont des femmes. Physiologiquement, leur intervalle QT est plus long que celui des hommes mais les causes de cette inégalité sont peu connues. Les femmes auraient une réserve de repolarisation moins importante que les hommes, elles disposent de moins de potassium dans la cellule retardant ainsi la repolarisation. Une composante hormonale est également avancée puisque avant la puberté on ne constate pas de différence entre les intervalles QT des deux sexes.

Le syndrome du QT long touche essentiellement le sujet jeune.