Vous ou votre proche êtes hospitalisé en réanimation.
L’hospitalisation en réanimation la plus part du temps, permet de restaurer les fonctions vitales. Cependant il peut arriver que le décès ne puisse être évité.

Dans certain cas, l’équipe, la famille ou le patient lui-même peut avoir la conviction que l’entreprise de nouveaux actes serait inutile et constituerait une obstination déraisonnable (appelé également acharnement thérapeutique).
Dans d’autres cas le risque de séquelles lourdes ou incompatibles avec une vie de relation, d’une maladie antérieure grave, ou par le choix du patient, l’admission en réanimation peut aussi être discutée.

Dans ces situations, afin d’adapter une prise en soins en corrélation avec les choix du patient, il est important de connaître au mieux ses souhaits, notamment lorsque l'état de conscience ne permet pas de recueillir les volontés de la personne soignée.

Afin d’éclairer l’équipe médicale sur les conditions ou limites de votre prise en soins, nous vous proposons de rédiger des directives anticipées, et de partager auprès de vos proches ou de votre personne de confiance ce document.

Les directives anticipées sont réglementées par le code de santé publique depuis 2005 et leurs rédactions s’adressent aux personnes majeures:
- Elles peuvent être réévaluées à tout moment.
- Elles peuvent être rédigées que l’on soit en bonne santé ou bien atteint d’une maladie.

Il n’est pas toujours évident de réfléchir à ce que l’on souhaiterait ou ne souhaiterait pas pour sa fin vie, ou de se projeter atteint de complications pouvant limiter nos actes de la vie quotidienne.

Ainsi, nous vous proposons des aides à la rédaction de celle-ci afin que vous puissiez au mieux essayer de réfléchir à ce que vous souhaiteriez si vous n'étiez plus en capacité de vous exprimer.

Prendre le temps de se poser ces questions permettra:
- A l’équipe médicale de respecter de vos choix
- D'aider vos proches au moment de transmettre vos souhaits.

Les directives anticipées en réanimation permettent de guider l’équipe médicale:
- sur la possibilité d’être admis en réanimation,
- sur la décision de limiter ou d’arrêter les traitements en cours
- sur la possibilité de mettre en œuvre une sédation profonde et continue jusqu’au décès.

Les directives anticipées s’imposent au médecin sauf dans deux situations : l’urgence vitale (elles seront prises en compte après stabilisation de l’état) ou si elles apparaissent manifestement inappropriées ou non conformes à la décision médicale.

  • Pour en savoir plus:

https://sante.gouv.fr/IMG/pdf/fiche_20_directives_anticipees.pdf

https://www.chu-nantes.fr/les-directives-anticipees

https://www.srlf.org/files/medias/documents/2018-SRLF_livre-directives.pdf
 

  • Formulaire de directives anticipées: