Publié le 24 juin 2011 Mis à jour le 16 avril 2018

Lors d'importantes pertes pondérales, on peut assister à une fonte du volume mammaire parallèlement à un affaissement de l'enveloppe du sein. Par conséquent plusieurs techniques pourront être indiquées suivant le volume mammaire restant. Seule la correction de l'hypertrophie mammaire (volume trop important) pourra être accessible à une prise en charge de la sécurité sociale. Les autres interventions telles cure de ptose (volume suffisant mais seins tombants) ou prothèses mammaires (volume insuffisant) ne seront pas prises en charge.

Chirurgie de l'hypertrophie mammaire
L'intervention réalise l'ablation du tissu glandulaire en excès. On conserve un volume en harmonie avec la silhouette de la patiente et conforme à ses désirs. Ce volume glandulaire résiduel est ascensionné, concentré et remodelé.
Il faut ensuite adapter l'enveloppe cutanée, ce qui impose de retirer la peau en excès de manière à assurer une bonne tenue et un bon galbe aux nouveaux seins. Les berges de la peau ainsi découpées sont alors suturées: ces sutures sont à l'origine des cicatrices.
Souvent ces cicatrices ont la forme d'un T inversé avec trois composantes: péri-aréolaire au pourtour de l'aréole entre la peau brune et la peau blanche, verticale, entre le pôle inférieur de l'aréole et le sillon sous-mammaire, horizontale, dissimulée dans le sillon sous-mammaire.
La longueur de la cicatrice horizontale est proportionnelle à l'importance de l'hypertrophie et de la ptose.


Cure de ptose mammaire (mastopexie)
L'opération consiste à remodeler le sein en agissant sur l'enveloppe cutanée et sur le tissu glandulaire. La glande est concentrée et placée en bonne position.
Il faut ensuite adapter l'enveloppe cutanée, ce qui impose de retirer la peau en excès de manière à assurer une bonne tenue et une belle forme au nouveau sein.
Ces gestes permettent de replacer l'aréole et le mamelon qui étaient trop bas situés.
Les berges de la peau qui ont été découpées sont suturées en fin d'intervention : ces sutures sont à l'origine des cicatrices.
En cas de ptose très importante, la cicatrice à la forme d'un T inversé avec trois composantes : péri-aréolaire au pourtour de l'aréole entre la peau brune et la peau blanche, verticale entre le pôle inférieur de l'aréole et le sillon sous mammaire, horizontale dissimulée dans le sillon sous mammaire. La longueur de la cicatrice horizontale est proportionnelle à l'importance de la ptose.


Prothèses mammaires
L'intervention se propose d'accroître le volume d'une poitrine jugée trop petite grâce à l'implantation de prothèses. Les prothèses sont remplies soit de gel de silicone, soit de sérum physiologique, soit d'hydrogel.
En passant par les incisions, les implants peuvent alors être introduits vers la loge précédemment réalisée. Deux positionnements sont possibles:

  • prémusculaire, où les prothèses sont placées directement derrière la glande, en avant des muscles pectoraux;
  • rétromusculaire, où les prothèses sont placées plus profondément, en arrière des muscles pectoraux.


Le choix entre ces deux emplacements, avec leurs avantages et inconvénients respectifs, aura été discuté avec votre chirurgien.
En cas de ptôse mammaire associée (seins tombants, aréoles basses), on a vu qu'il pouvait être souhaitable de réduire l'enveloppe cutanée du sein afin de le faire remonter («mastopexie»). Cette résection de peau se traduira alors par des cicatrices plus importantes (autour de l'aréole,  verticale +/- horizontale).