Publié le 30 septembre 2011 Mis à jour le 22 avril 2015
L'autogreffe est une intensification du traitement de chimiothérapie classique.
La greffe de moelle n'a pas en elle-même d'intérêt pour le traitement de la maladie prise en charge (par opposition à l'allogreffe.) C'est la chimiothérapie à fortes doses réalisée avant la greffe qui traite la maladie. La greffe est là pour limiter les risques de la chimiothérapie intensive par rapport à une chimiothérapie conventionnelle.
En effet, si ce traitement était réalisé sans être suivi d'une greffe, il risquerait de provoquer une aplasie de longue durée. L'aplasie est l'arrêt du fonctionnement normal de la moelle osseuse, qui est l'unité de production des globules du sang: globules rouges, globules blancs et plaquettes.

Le manque de globules rouges (anémie) provoque une fatigue et un essoufflement. Le manque de globules blancs augmente le risque de développer une infection. Le manque de plaquettes augmente le risque de faire une hémorragie. Faire une greffe après le traitement à fortes doses diminue la durée pendant laquelle le patient présente ces risques liés à l'aplasie. Il ne les annule cependant pas.