Publié le 2 juin 2016 Mis à jour le 2 juin 2016

Le traitement des tumeurs de l'appareil locomoteur ou sarcomes.

La chirurgie constitue la pierre angulaire du traitement. Les actes chirurgicaux pour traiter les sarcomes sont relativement complexes dès lors qu’ils combinent ablation du cancer et parfois reconstruction, soit par greffes osseuses, soit par prothèses articulaires soit par la combinaison des deux. Cette approche sophistiquée concourt à préserver au mieux la fonction du membre.

Les techniques d’imagerie les plus récentes permettent de choisir dans la banque d’os la greffe qui sera la plus adaptée pour la reconstruction. Les progrès réalisés dans le traitement des sarcomes ont considérablement diminué le nombre des amputations: celles-ci ne sont plus nécessaires que dans moins de 5% des cas.

La radiothérapie sera indiquée en fonction du type de chirurgie, de la taille, de la localisation ainsi que du grade de la tumeur. Pour certaines tumeurs, une radiothérapie est parfois programmée en complément de l’acte chirurgical. Elle permet de réaliser un acte chirurgical moins mutilant tout en assurant un taux de contrôle local équivalent.

La chimiothérapie fait également partie des outils thérapeutiques. C’est le traitement de base des tumeurs pédiatriques. Chez les adultes, la chimiothérapie est plutôt réservée à certains types spécifiques de tumeurs ou aux stades plus avancés. Dans certains cas, il est cependant nécessaire d’administrer une chimiothérapie avant l’intervention pour faciliter l’ablation chirurgicale de la tumeur. Cette cure de chimiothérapie permet par ailleurs de déterminer la sensibilité du sarcome à la chimiothérapie et d’en tenir compte dans l’élaboration du traitement qui suit la chirurgie.

De nouveaux traitements sont continuellement évalués dans des études internationales.
Les progrès accomplis dans le traitement des sarcomes sont donc multiples. Ils se traduisent par un raffinement de l’approche diagnostique, une meilleure appréciation du comportement de la tumeur, des techniques chirurgicales plus performantes et une optimisation des traitements complémentaires, comme la radiothérapie et la chimiothérapie.

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