Médecine générale

Modalités de rendu des résultats des analyses des examens bactériologiques des urines aux médecins généralistes en Loire-Atlantique et en Maine-et-Loire

En France, 93% des antibiotiques sont prescrits en ville dont 70% par des médecins généralistes. En 2016, la France se situait au 3e rang des pays européens les plus consommateurs d’antibiotiques avec une consommation 35% plus importante que la moyenne européenne.

Par ailleurs, les infections urinaires représentaient, en 2015, la 2e indication d’antibiotiques en ville et concernaient 22% des prescriptions d’antibiotiques en médecine générale. Parmi elles, plus de la moitié des prescriptions pour les cystites simples étaient inappropriées que ce soit dans le choix de l’antibiotique ou la durée du traitement.

La lutte contre la résistance aux antibiotiques passe par une nécessaire diminution des prescriptions inappropriées d’antibiotiques et notamment ceux dits à « large spectre ».

Un antibiotique à « large spectre » est un antibiotique efficace contre un grand nombre de bactéries. L'un des inconvénients de l'utilisation d'antibiotique à large spectre est l'augmentation du risque de développement de résistance aux antibiotiques.

Dans ce contexte, l’utilisation optimisée des antibiotiques est une priorité.

La CPAM de Loire-Atlantique, l’Université de Nantes, le CHU de Nantes et le réseau de laboratoires LabOuest vont ainsi mener une recherche (intitulée ABC-MG) en Loire-Atlantique et en Maine-et-Loire.

La finalité de cette étude est de mener un essai au plus proche des pratiques habituelles, dont l’objectif sera de mesurer l’impact d’une nouvelle modalité de rendu des résultats des analyses des examens bactériologiques des urines aux médecins généralistes sur les prescriptions d’antibiotiques à large spectre dans les infections urinaires à E. coli chez les femmes adultes.

La participation à cette recherche est libre. Il est possible de refuser d'y participer et se retirer à tout moment et sur simple information.

Conformément à la réglementation en vigueur en matière de protection des données personnelles, les participants peuvent exercer leur droit d’accès, de rectification ou d’opposition au traitement des données les concernant en s’adressant au délégué à la Protection des Données (DPD) / Data Protection Officer (DPO) de la CPAM de Loire-Atlantique : dpo.cpam-loireatlantique@assurance-maladie.fr

Pour toute question concernant l’étude, le contact privilégié est l’investigateur coordonnateur de la recherche, le Dr Jean-Pascal Fournier : contact.abcmg@univ-nantes.fr

Pour toute question générale sur le traitement des données : le contact est le promoteur de la recherche, responsable du traitement : CHU de Nantes, direction de la recherche et de l’innovation, 5 allée de l’Ile Gloriette, 44093 NANTES Cedex 1 (Délégué à la Protection des Données (DPD) / Data Protection Officer (DPO) : vosdonneespersonnelles@chu-nantes.fr)

Pour plus de précisions concernant cette étude, merci de vous référer à la note d’information.

DeprescrIPP DAM
Efficacité d’une intervention multi-facette de déprescription des inhibiteurs de la pompe à protons menée par les
délégués d’assurance maladie dans les cabinets de médecine générale : un essai pragmatique, prospectif, randomisé en clusters,contrôlé, en population

Département de médecin générale
Responsable de l'étude : Dr Jérôme Nguyen

 

Le Centre Hospitalier et Universitaire (CHU) de Nantes, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie (CPAM) de Loire-Atlantique et l’Université de Nantes mènent une recherche intitulée DeprescrIPP DAM en Pays de la Loire. Le CHU et les CPAM de Loire-Atlantique (CPAM 44), de Vendée (CPAM 85), de Mayenne (CPAM 53), de Maine et Loire (CPAM 49) et de Sarthe (CPAM 72) sont co-responsables du traitement.

L’objectif est d’évaluer l’efficacité d’une intervention multi-facette de déprescription des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) avec sollicitation du patient par courrier l’incitant à consulter son médecin traitant et sensibilisation du médecin, par rapport à la seule sensibilisation du médecin traitant et à la non-intervention.
Les résultats de cette recherche favoriseront le développement des connaissances.
Pour plus de précisions concernant cette étude, merci de vous référer à la note d’information en pièce jointe.

Note d'information de l'étude

Etude en cours