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Le CHU de Nantes, partenaire du projet de recherche européen MULTIR visant à optimiser les traitements des cancers du poumon, de la vessie et du mélanome.
Le projet de recherche MULTIR coordonné par l’INSERM et en particulier par le Pr Lise Boussemart (PU-PH, service de dermatologie du CHU de Nantes, chercheuse au sein l’Institut INCIT) réunira 17 partenaires de 12 pays pour un budget total de 8,5 millions d’euros sur une durée de 4 ans.
Quels sont les objectifs du projet de recherche MULTIR ?
MULTIR, issu d’un consortium international multidisciplinaire composé de médecins, chercheurs, ingénieurs en intelligence artificielle, spécialistes en éthique et en patients-experts, a pour objectif de mieux comprendre les interactions entre la tumeur et son hôte pour mieux les moduler et ainsi optimiser la réponse à l’immunothérapie.
Comment ?
Plusieurs catégories de données seront anonymisées puis compilées (épidémiologiques, génétiques, d’imagerie, multiomiques) par des méthodes d’intelligence artificielle, afin d’identifier les éléments de l’interaction tumeur/environnement capables de moduler la réponse du patient à l'immunothérapie. Les nouvelles hypothèses qui émergeront seront validées dans des modèles in vivo et in vitro.
Un outil de prédiction théranostique – identifiant la meilleure thérapie en fonction de l’analyse multiparamétrique personnalisée d’une tumeur donnée - sera alors développé pour mieux orienter les futurs patients dans les traitements à suivre.
Ce projet s’appuie en partie sur la cohorte Heliopredict du CHU de Nantes. Celle-ci regroupe des données de patients ayant eu un mélanome et reçu un traitement par anticorps antiPD-1.