urologie - incontinence urinaire

Publié le 29 mai 2008 Mis à jour le 12 avril 2011

Cette affection fréquente touche 10% des enfants, 30% de la population féminine, 10% de la population masculine. Ce handicap physique représente un problème de santé publique (coût pour la collectivité : 700 millions d'euros par an). L'incontinence urinaire doit être évalué par un examen clinique et un bilan urodynamique car plusieurs types d'incontinence peuvent être observés

À chaque type d'incontinence, son traitement:
 

  • médical (rééducation périnéale, médicaments);
  • chirurgie mini-invasive: pose de bandelette;
  • chirurgie de recours: sphincter artificiel, neuromodulateur vésical.


Le service est particulièrement en pointe pour la prise en charge des incontinences urinaires et ce depuis de très nombreuses années sous l'impulsion du professeur Jean-Marie Buzelin qui a été un des pionniers dans l'exploration urodynamique de la vessie.

Le laboratoire d'explorations urodynamiques reste une référence en France. Deux salles sont équipées et fonctionnent du lundi au vendredi. Des équipements modernes bénéficient des dernières innovations grâce à l'implication du Dr Le Normand dans le développement des équipements et des techniques de mesure. Deux infirmières spécialisées dans ces explorations sont exclusivement dédiées à cette activité.

Les incontinences rebelles aux traitements usuels sont traitées avec les méthodes les plus sophistiquées, conférant au service d'urologie un rôle de recours:
 

  • implantation de prothèse sphinctérienne (sphincter artificiel ) lorsque le sphincter urinaire est très déficient, et ce depuis près de 30 ans;

 
  • implantation de neurostimulateurs des racines sacrées pour les hyperactivités vésicales rebelles;
  • utilisation de nouveaux procédés dans le cadre de protocoles de recherche clinique : implantation de ballonnets ajustables (image ci-contre), injection de toxine botulique dans le muscle vésical, expérimentation de nouveaux médicaments.