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Journée de sensibilisation à l'incontinence urinaire

Publié le 15 mars 2023 – Mis à jour le 15 mars 2023
Date(s)

le 22 mars 2023

Lieu(x)
Hôtel-Dieu
Place Alexis Ricordeau - Nantes
Hall Rez-de-chaussée-haut

L’incontinence urinaire est une pathologie fréquente. On estime que 3 millions de personnes sont concernées, mais ce chiffre est probablement sous-estimé. De par son caractère tabou, peu d’hommes et femmes osent en parler alors que de nombreuses solutions existent et permettent une réelle amélioration de la qualité de vie. Le CHU de Nantes organise un stand d’information, ouvert à tous, sur l’incontinence urinaire avec une équipe de spécialistes qui répondront à toutes les questions.

 

Stand d’information ouvert au grand public
CHU de Nantes – Hôtel Dieu - Mercredi 22 mars de 14h à 16h
 Hall rez-de-chaussée haut

Place Alexis-Ricordeau – Nantes


L’incontinence urinaire

Il existe différents types d’incontinence urinaire :

  • L’incontinence urinaire d’effort se caractérise par une fuite involontaire des urines, survenant à l'occasion d'un effort : saut, soulèvement de charges ou de toute activité augmentant la pression abdominale, mais aussi lors d'un effort minime : toux, rire. Elle représente 40 % des cas d’incontinence urinaire.
  • La deuxième forme d’incontinence survient en raison d’une hyperactivité de la vessie. Dans ce cas, la vessie se contracte de manière désorganisée et fait naître un besoin urgent et incontrôlable d’uriner (urgenturie), survenant au repos, la nuit et en dehors de tout effort. Elle représente 10 % des cas d'incontinence urinaire.

Enfin, il existe certains patients qui souffrent à la fois d’incontinence d’effort et de fuites par urgenturie: on parlera alors d’incontinence mixte. Elle représente 50 % des cas d'incontinence urinaire.

En première intention, le traitement repose sur des mesures hygiéno-diététiques, telles que la perte de poids, la régularisation du transit, l’éviction de certaines boissons, lesquelles pourront permettre une amélioration des symptômes. La rééducation périnéale et cognitivo-comportementale est également à proposer en association à ces mesures.

En cas d’échec ou d’effet insuffisant, d’autres traitements peuvent être proposés :

  • En cas d’incontinence urinaire à l’effort, la mise en place de dispositifs intravaginaux ( pessaire) peut réduire voire faire disparaître les fuites. En cas d’échec et de persistance d’une gêne en lien avec cette incontinence, une prise en charge chirurgicale pourra être proposée ( bandelette, ballonnets,..)
En cas d’hyperactivité vésicale, une prise en charge médicamenteuse est possible avec l’utilisation d’anticholinergiques qui permettront d’éviter à votre vessie de se contracter de manière intempestive. En cas d’échec, l’instauration d’une stimulation du nerf tibial, d’une neuromodulation des racines sacrées ou des injections de toxine botulique ( ex :Botox®) dans la vessie pourront être proposées

En quelques chiffres :

§ On estime que les fuites urinaires concernent : environ une femme sur trois après 70 ans ; 10% des hommes de plus 60 ans ; et 30% des hommes de plus de 90 ans

§ En France, près de 3 millions de personnes de tous âges sont affectées par des problèmes d’incontinence urinaire.

§ Environ 6 femmes enceintes sur 10 connaissent des « envies pressantes » difficiles à retarder.
 





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