Publié le 13 septembre 2016 Mis à jour le 9 décembre 2016

Chez qui le vaccin Stamaril est contre-indiqué ?

  • Les personnes dont le système immunitaire est affaibli, quelle qu'en soit la raison. En particulier en cas de :
    • traitement par des corticoïdes (cortisone),
    • chimiothérapie anti-cancéreuse,
    • radiothérapie,
    • certains traitements au cours de maladies auto-immunes ou inflammatoires chroniques,
    • leucémie,
    • dysfonctionnement ou ablation du thymus,
    • infection par le virus du Sida si le nombre des lymphocytes CD4 est <200/mm3 (adulte et enfant > 5 ans), < 25% (enfant < 12 mois), < 20% (enfant 12-35 mois), < 15% (enfant 36-59 mois).
  • Les nourrissons < 6 mois ;
  • Les femmes enceintes qui allaitent un enfant de moins de 6 mois, en raison du passage possible du virus dans le lait. L'allaitement doit donc être suspendu et pourra être repris 2 semaines après la vaccination ;
  • Les personnes qui présentent une fièvre supérieure ou égale à 38°C.

Cas particuliers où le vaccin peut être administré sous certaines conditions :

  • les enfants entre 6 et 9 mois quand l'exposition au risque de contracter la fièvre jaune ne peut être évitée ;
  • les femmes enceintes si l'exposition au risque de contracter la fièvre jaune ne peut être évitée ;
  • les personnes qui ont une allergie prouvée aux protéines de l'œuf ou qui ont déjà présenté des réactions lors de vaccinations antérieures ;
  • les personnes infectées par le VIH mais qui ne présentent pas les symptômes de cette infection, en fonction des résultats de leurs examens sanguins (cf. contre-indications supra) ;
  • les personnes qui ont reçu dans les jours précédents un autre vaccin viral vivant atténué, si le départ est imminent (la vaccination par le Stamaril® doit en principe être reportée de 28 jours).

Dans tous les cas, il appartient au médecin du centre de vaccinations internationales de déterminer si vous pouvez recevoir ce vaccin.