Publié le 30 mars 2010 Mis à jour le 4 février 2021

Si, depuis les années quatre-vingt, de nombreux progrès ont été réalisés dans les traitements, permettant une réduction de la mortalité, le dépistage de la maladie à un stade très précoce de son développement reste encore la meilleure arme contre le cancer colorectal. C'est pourquoi, en accord avec le plan cancer 2009-2013, tous les ans, au mois de mars, les français sont informés et sensibilisés au cancer colorectal. Les personnes à risque sont incitées à se faire dépister pour la maladie. Le dépistage est systématiquement proposé aux personnes entre 50 et 75 ans.

Il consiste, le plus souvent, à rechercher la présence de sang "occulte" dans les selles. Réalisé à domicile puis analysé dans un laboratoire spécialisé, ce test permet de déceler des traces de sang non visibles à l'œil nu. En cas de positivité du test, le patient est dirigé par son médecin généraliste vers un gastro-entérologue pour pratiquer une coloscopie (examen qui permet de visualiser l'intérieur du côlon et traiter éventuellement les polypes découverts). Le médecin décide cependant de la méthode la plus adaptée, notamment en fonction de votre âge et de vos antécédents.