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cancers gynécologiques
Publié le 4 mars 2016 – Mis à jour le 10 juin 2016
Les cancers gynécologiques: types, symptômes, dépistage, traitements.
Les cancers gynécologiques les plus fréquents sont les cancers du col de l’utérus, les cancers du corps utérin aussi appelés cancer de l’endomètre et les cancers de l’ovaire ; les cancers de la vulve, du vagin et des trompes sont plus rares. Ces cancers sont d’autant mieux soignés qu’ils sont dépistés tôt.
Il est le 3e cancer le plus fréquent chez les femmes dans le monde mais, dans les pays industrialisés et en particulier en France, le dépistage et la vaccination contre le papillomavirus HPV ont permis de réduire considérablement sa fréquence (environ 3.000 nouveaux cas par an en France).
La prévention du cancer du col de l’utérus vise à empêcher le développement de la maladie et il repose actuellement sur la vaccination contre le papillomavirus HPV. Son objectif est d’éviter le risque d’infections par les deux virus (HPV 16 et HPV 18) qui sont le plus souvent la cause principale des cancers du col de l’utérus. La vaccination contre le papillomavirus HPV est recommandée en France chez toutes les jeunes filles âgées de 11 à 14 ans, et en rattrapage vaccinal chez les jeunes filles de 15 à 19 ans n’ayant pas été encore vaccinées. Elle consiste en 3 injections. Il est très important de rappeler que la vaccination contre le Papillomavirus HPV et le dépistage par frottis, sont complémentaires et que le dépistage par frottis reste indispensable, même chez les femmes vaccinées.
L’objectif du dépistage du cancer du col de l’utérus est de détecter des cellules précancéreuses ou de faire le diagnostic précoce d’un cancer du col de l’utérus.
Le dépistage du cancer du col de l’utérus repose sur la réalisation régulière de frottis qui permet de rechercher la présence de cellules anormales; si des cellules précancéreuses ou des cellules cancéreuses sont identifiées, un traitement local peut être proposé. En pratique, en France, un frottis de dépistage est recommandé tous les trois ans chez toutes les femmes âgées de 25 à 65 ans; malheureusement, il n’est pas effectué ou effectué irrégulièrement dans environ 50% des cas.
Des études ont montré que si toutes les femmes réalisaient régulièrement un frottis, la fréquence de ce cancer pourrait diminuer de 90% et il pourrait, en France, devenir une maladie rare.
Le cancer du col de l’utérus est souvent diagnostiqué chez des femmes jeunes, autour de l’âge de 40 ans, et pose fréquemment des problèmes de préservation de la fertilité. Son évolution et sa gravité dépendent du volume de la tumeur et de la présence ou non de cellules cancéreuses à distance.
Il est le plus souvent diagnostiqué à un stade précoce avec un pronostic favorable. Le traitement repose sur des interventions effectuées par chirurgie mini-invasive, éventuellement complétées par de la radiothérapie. Cependant, quelques formes sont de moins bon pronostic et requièrent des prises en charge spécialisées. Enfin, il existe une forme génétique (syndrome de Lynch) qui peut bénéficier d’un dépistage et d’une prévention.
Le cancer de l'ovaire
Avec environ 4400 nouveaux cas par an, les cancers de l’ovaire représentent la 5ème cause de cancer chez les femmes, après les cancers du sein, les cancers du poumon, les cancers colorectaux et les cancers de l’endomètre. Le cancer de l’ovaire est le plus grave des cancers gynécologiques. Il est souvent découvert à un stade avancé, le dépistage étant inefficace. Le traitement repose sur des interventions importantes et de la chimiothérapie, de préférence effectués par des équipes entraînées à cette pathologie. De nouveaux traitements apparaissent (thérapeutiques ciblées) qui modifieront peut être le pronostic de cette maladie.
Comment savoir si j’ai un cancer gynécologique ?
Alors que les cancers du col de l’utérus peuvent être dépistés à un stade très précoce lors de frottis, il n’existe pas d’examen simple qui réalisé systématiquement, permettent de détecter les cancers de l’endomètre et les cancers de l’ovaire.
Certains signes particuliers comme la survenue de saignements anormaux (en dehors des règles, chez une femme ménopausée), la présence d’une gêne abdominale, de douleurs pelviennes et/ou une augmentation du volume abdominal, peuvent évoquer un cancer gynécologique et doivent amener les patientes à consulter leur médecin. Dans un certain nombre de cas, les cancers gynécologiques évoluent à bas bruit, sans signe clinique particulier et ce fait, ils sont diagnostiqués à un stade tardif de la maladie.
Les traitements des cancers gynécologiques dépendent de la localisation de la tumeur, du stade de la maladie (volume de la tumeur, extension locale et à distance, présence ou non de métastases) et de l’état général du patient. En France, pour chaque patient atteint d’un cancer, le choix du traitement est discuté en Réunion de Concertation Pluridisciplinaire (RCP) en présence de différents spécialistes, oncologues, gynécologues, radiothérapeutes, chirurgiens…
Lorsque le médecin revoit le patient, il lui explique le traitement envisagé et lui remet un document appelé « Programme Personnalisé de Soins » qui contient un ensemble d’informations (plan de traitement, dates de RV, personnes à contacter à l’hôpital…).
Une curiethérapie peut aussi être proposée avant ou après la chirurgie, éventuellement en association à la radiothérapie. Cette technique de curiethérapie qui consiste à implanter une source radioactive directement au niveau de la tumeur et/ou dans son environnement permet de détruire directement les cellules cancéreuses.
Le traitement des stades avancés repose sur une association de radiothérapie et de chimiothérapie (radio-chimiothérapie concomitante). Des résultats prometteurs avec de nouveaux médicaments pourraient permettre dans l’avenir d’augmenter les réponses au traitement.
Prévention et dépistage
Le cancer du col de l'utérus
Il est le 3e cancer le plus fréquent chez les femmes dans le monde mais, dans les pays industrialisés et en particulier en France, le dépistage et la vaccination contre le papillomavirus HPV ont permis de réduire considérablement sa fréquence (environ 3.000 nouveaux cas par an en France).
La prévention du cancer du col de l’utérus vise à empêcher le développement de la maladie et il repose actuellement sur la vaccination contre le papillomavirus HPV. Son objectif est d’éviter le risque d’infections par les deux virus (HPV 16 et HPV 18) qui sont le plus souvent la cause principale des cancers du col de l’utérus. La vaccination contre le papillomavirus HPV est recommandée en France chez toutes les jeunes filles âgées de 11 à 14 ans, et en rattrapage vaccinal chez les jeunes filles de 15 à 19 ans n’ayant pas été encore vaccinées. Elle consiste en 3 injections. Il est très important de rappeler que la vaccination contre le Papillomavirus HPV et le dépistage par frottis, sont complémentaires et que le dépistage par frottis reste indispensable, même chez les femmes vaccinées.
L’objectif du dépistage du cancer du col de l’utérus est de détecter des cellules précancéreuses ou de faire le diagnostic précoce d’un cancer du col de l’utérus.
Le dépistage du cancer du col de l’utérus repose sur la réalisation régulière de frottis qui permet de rechercher la présence de cellules anormales; si des cellules précancéreuses ou des cellules cancéreuses sont identifiées, un traitement local peut être proposé. En pratique, en France, un frottis de dépistage est recommandé tous les trois ans chez toutes les femmes âgées de 25 à 65 ans; malheureusement, il n’est pas effectué ou effectué irrégulièrement dans environ 50% des cas.
Des études ont montré que si toutes les femmes réalisaient régulièrement un frottis, la fréquence de ce cancer pourrait diminuer de 90% et il pourrait, en France, devenir une maladie rare.
Le cancer du col de l’utérus est souvent diagnostiqué chez des femmes jeunes, autour de l’âge de 40 ans, et pose fréquemment des problèmes de préservation de la fertilité. Son évolution et sa gravité dépendent du volume de la tumeur et de la présence ou non de cellules cancéreuses à distance.
Le cancer du corps utérin
Avec plus de 6300 nouveaux cas par an, le cancer du corps utérin aussi appelé cancer de l’endomètre est le cancer gynécologique (hors cancer du sein) le plus fréquent en France, avec un pronostic favorable quand il est détecté tôt. Il survient généralement après la ménopause, avec un âge moyen de 68 ans au moment du diagnostic. Une obésité, un diabète et un traitement par tamoxifène semblent augmenter le risque de cancer de l’endomètre.Il est le plus souvent diagnostiqué à un stade précoce avec un pronostic favorable. Le traitement repose sur des interventions effectuées par chirurgie mini-invasive, éventuellement complétées par de la radiothérapie. Cependant, quelques formes sont de moins bon pronostic et requièrent des prises en charge spécialisées. Enfin, il existe une forme génétique (syndrome de Lynch) qui peut bénéficier d’un dépistage et d’une prévention.
Le cancer de l'ovaire
Avec environ 4400 nouveaux cas par an, les cancers de l’ovaire représentent la 5ème cause de cancer chez les femmes, après les cancers du sein, les cancers du poumon, les cancers colorectaux et les cancers de l’endomètre. Le cancer de l’ovaire est le plus grave des cancers gynécologiques. Il est souvent découvert à un stade avancé, le dépistage étant inefficace. Le traitement repose sur des interventions importantes et de la chimiothérapie, de préférence effectués par des équipes entraînées à cette pathologie. De nouveaux traitements apparaissent (thérapeutiques ciblées) qui modifieront peut être le pronostic de cette maladie.
Comment savoir si j’ai un cancer gynécologique ?
Alors que les cancers du col de l’utérus peuvent être dépistés à un stade très précoce lors de frottis, il n’existe pas d’examen simple qui réalisé systématiquement, permettent de détecter les cancers de l’endomètre et les cancers de l’ovaire.
Certains signes particuliers comme la survenue de saignements anormaux (en dehors des règles, chez une femme ménopausée), la présence d’une gêne abdominale, de douleurs pelviennes et/ou une augmentation du volume abdominal, peuvent évoquer un cancer gynécologique et doivent amener les patientes à consulter leur médecin. Dans un certain nombre de cas, les cancers gynécologiques évoluent à bas bruit, sans signe clinique particulier et ce fait, ils sont diagnostiqués à un stade tardif de la maladie.
Les traitements actuels des cancers gynécologiques
Les traitements des cancers gynécologiques dépendent de la localisation de la tumeur, du stade de la maladie (volume de la tumeur, extension locale et à distance, présence ou non de métastases) et de l’état général du patient. En France, pour chaque patient atteint d’un cancer, le choix du traitement est discuté en Réunion de Concertation Pluridisciplinaire (RCP) en présence de différents spécialistes, oncologues, gynécologues, radiothérapeutes, chirurgiens…
Lorsque le médecin revoit le patient, il lui explique le traitement envisagé et lui remet un document appelé « Programme Personnalisé de Soins » qui contient un ensemble d’informations (plan de traitement, dates de RV, personnes à contacter à l’hôpital…).
Pour le cancer du col de l'utérus
Le traitement du cancer du col de l’utérus dépend du stade de la maladie. La chirurgie, traitement de référence en cas de maladie localisée, consiste à retirer la tumeur et des ganglions au cours d’une intervention chirurgicale.Une curiethérapie peut aussi être proposée avant ou après la chirurgie, éventuellement en association à la radiothérapie. Cette technique de curiethérapie qui consiste à implanter une source radioactive directement au niveau de la tumeur et/ou dans son environnement permet de détruire directement les cellules cancéreuses.
Le traitement des stades avancés repose sur une association de radiothérapie et de chimiothérapie (radio-chimiothérapie concomitante). Des résultats prometteurs avec de nouveaux médicaments pourraient permettre dans l’avenir d’augmenter les réponses au traitement.
Pour le cancer de l'endomètre
La chirurgie est le traitement de référence du cancer de l’endomètre; elle consiste à retirer l’utérus et les ovaires au cours d’une intervention chirurgicale. La radiothérapie est également indiquée dans le traitement du cancer de l’endomètre ; il peut s’agir d’une radiothérapie externe ou d’une curiethérapie qui consiste à implanter une source radioactive directement au niveau de la tumeur ou dans son environnement. Une chimiothérapie peut être proposée, avant ou après la chirurgie ou la radiothérapie.Pour le cancer de l'ovaire
La chirurgie et la chimiothérapie constituent les deux principaux traitements du cancer de l’ovaire. Comme pour les autres cancers, le choix du traitement dépend de nombreux facteurs parmi lesquels, le stade de la maladie, l’âge de la patiente et son état général et l’existence d’autres maladies associées.Le cancer du sein
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