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Abou et Howie, «chiens-soignants» à la Seilleraye

Publié le 26 novembre 2013 Mis à jour le 26 novembre 2013

À la Seilleraye, la présence d’Abou et Howie a changé le quotidien et les soins, pour les professionnels comme pour les résidents de l’établissement hospitalier pour personnes âgées dépendantes (Ehpad).

Abou se promène librement  à l’étage, et sait parfaitement dans quelles chambres il est le bienvenu.
Abou se promène librement à l’étage, et sait parfaitement dans quelles chambres il est le bienvenu.
Depuis quelques mois, la Seilleraye, établissement hospitalier pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) du CHU de Nantes, accueille  à temps partiel deux nouveaux résidents : Howie et Abou. Leur particularité ? Ce sont des chiens. Le premier est à l’école chez Xavier Couteau, cadre de santé, qui le prépare à l’exercice du métier de chien guide d’aveugle. Depuis l’âge de trois mois et jusqu’à son premier anniversaire, ce labrador vit au domicile du cadre de santé et l’accompagne sur son lieu de travail : le 3e étage de l’Ehpad.

Immédiatement adopté par tout le monde, le gentil toutou se prête volontiers aux tâches qui lui sont assignées : participer de la stimulation de certains patients à la marche, par exemple, donnant ainsi un but à la promenade en même temps qu’un sentiment d’utilité, de responsabilité. Ou encore se faire masser, brosser, pour exercer la dextérité des personnes âgées. Ou tout simplement assurer une présence rassurante et calmante auprès de patients angoissés.

Au premier étage, c’est Abou, le chien de Lauranne Renaux, aide-soignante, qui joue le rôle de chien d’accompagnement. Présent dans le service en même temps que sa maîtresse, il amuse, divertit, se fait promener, caresser, brosser, est un sujet de préoccupation commun qui favorise les relations entre les personnes, lesquelles rivalisent d’attentions pour lui. Trois dames ont même repris le tricot pour lui confectionner une couverture !

Les deux animaux jouent aussi le rôle de gardiens vigilants (ils alertent si quelque chose d’anormal se produit, une chute par exemple) et de médiateurs pour plusieurs ateliers de stimulation motrice et mémoire. Leur emploi du temps et les modalités de leur présence ont été soigneusement étudiés pour qu’ils ne soient pas seulement des compagnons mais apportent un véritable plus aux résidents et aux professionnels. Comme tout travailleur, ils ont même droit à des temps de pause.