Publié le 12 décembre 2008 Mis à jour le 29 mars 2024

La recherche est indispensable pour que la médecine continue à faire des progrès sur la connaissance des maladies afin de proposer de nouvelles thérapeutiques pour la prise en charge des malades.

Elle est de 2 types :

  • La recherche clinique concerne directement le malade et va évaluer un nouveau médicament, un nouveau matériel ou une nouvelle technique chez des patients volontaires. Les études cliniques sont soumises à une règlementation précise : tout projet doit obtenir l’aval d’une part d’un comité scientifique, et d’autre part d’un comité d’éthique, pour la protection des patients. Participer à un essai clinique comporte un certain nombre d’inconnues mais ces essais sont réalisés sous surveillance étroite (médicale et technique) et sont nécessaires aux avancées médicales pour optimiser la prise en charge des patients. En effet, il s’agit d’un passage obligatoire pour la commercialisation d’un médicament ou la mise en place d’une nouvelle méthode de soin.

Les études peuvent être institutionnelles (ou académiques), c’est-à-dire menées par un laboratoire de recherche public ou un hôpital ou industrielles, c’est-à-dire promues par un laboratoire pharmaceutique généralement dans le but de commercialiser un médicament. Nous mettons à votre disposition une brochure d’information sur ces essais cliniques, et n’hésitez pas à nous contacter pour plus de précisions.

  • La recherche fondamentale et translationnelle. Il s’agit de la recherche en laboratoire sur les maladies que nous prenons en charge. Nous collaborons pour cela avec une unité INSERM de Nantes Université dont font partie certains médecins de l’équipe. Le principal laboratoire collaborateur est le laboratoire RMeS (Regenerative Medecine and Skeleton), unité INSERM 1229 dirigé par Jérome Guicheux. Au sein de cette unité, les thèmes de recherche en lien avec notre service sont la polyarthrite rhumatoïde, l’arthrose, les pathologies discales dégénératives, les tendinopathies et la synovite villonodulaire. Ainsi, il se peut que l’on vous demande l’autorisation de garder une partie de vos prélèvements effectués pour votre prise en charge à destination du laboratoire de recherche.

Plus d'informations