Publié le 20 mai 2011 Mis à jour le 22 mai 2012

La nouvelle salle de stéréotaxie du service de neurochirurgie permet une considérable amélioration des conditions opératoires et post-opératoires pour la pose d'électrodes de stimulation dans le cerveau.

salle de stéréotaxieLa nouvelle salle de stéréotaxie du bloc de neurochirurgie de l'hôpital Nord Laennec est ouverte depuis fin 2010 (le premier patient a été opéré le 20 décembre 2010). "Cette première intervention a marqué une étape importante dans l'évolution de notre technique stéréotaxique, explique le Pr Jean-Paul Nguyen, chef de service de neurochirurgie, puisqu'il s'agissait de passer d'une technique de repérage ancienne, la ventriculographie, à une technique qui repose essentiellement sur l'IRM, permettant de repérer directement les cibles. En effet, les principales cibles où l'on veut positionner une électrode de stimulation pour traiter les mouvements anormaux (maladie de Parkinson et dystonie) sont le noyau sous thalamique et le intervention sous stéréotaxiepallidum interne bien visibles en IRM sur des séquences appropriées. Il est très important de pouvoir contrôler la trajectoire de l'électrode en radiologie classique per opératoire. Dans ce domaine l'installation classique de téléradiographie (tubes orthogonaux à cinq mètres du film) a été remplacée par des capteurs plans qui permettent d'obtenir un résultat au moins équivalent, en terme de déformation d'image, mais avec des distances beaucoup moins contraignantes entre le tube et le capteur (3,5 m de profil et 2,5 m de face) compatibles avec une salle d'opération de dimension standard".

Cette nouvelle procédure permet un ciblage bien plus précis avec comme conséquences une intervention plus courte et plus confortable pour le patient et probablement moins de complications infectieuses. De plus, l'abandon de la ventriculographie supprime un temps opératoire, ce qui permettra de réduire notablement la durée moyenne de séjour de ces patients.